Vesper chronicles
Ce conte futuriste européen sort des sentiers battus habituels mais la faiblesse de son scénario, les enjeux ne sont pas clairs et peu originaux et le manque d’empathie pour les personnages plombent l’ensemble.
Ces défauts sont compensés par une superbe approche visuelle, grâce à une photographie et des décors originaux très travaillés qui renforcent le côté cauchemardesque et fantastique. Les interprétations sont convaincantes et auraient été boostées par un montage plus énergique.
La jeune anglaise de 14 ans Raffiella Chapman qui interprète Vesper apprend à vivre dans un monde apocalyptique. La science et notamment la biologie sont au centre d’un univers inventé mais proche d’une certaine réalité écologique actuelle et ses probables conséquences. Plusieurs films en forme d’alerte sont récemment sortis sur ce sujet.
Un film froid en forme de conte sur un monde en décomposition à l’esthétique morbide particulièrement réussie mais freiné par un scénario incomplet et un montage qui aurait gagné à être plus énergique.
Note : 14/20