Lamb
On ignore si le sujet de ce film s’inspire de contes et légendes d’Islande, ce qui est probable, mais il est terriblement original et ne ressemble à rien de vu au cinéma depuis longtemps.
Minimaliste, brumeux, lent et presque sans parole, le film parle de solitude, de rédemption et de parentalité à travers un récit qui hésite entre entre mythologie, irrationnel et drame humain. Son histoire semble posée à part dans le cinéma actuel, il est en effet impossible de classer cette production portée par l’actrice l’actrice suédoise Nomi Rapace qui illumine les scènes par son mystère mélancolique.
Inondé d’une lumière blanche et éternelle du nord en été, le film dégage à la fois une impression de mystère et d’inconfort stressant, soulignée par les sons de la nature et une musique très discrète mais efficace.
Dans une nature omniprésente et parfois inquiétante, « Lamb » nous offre un conte étrange, hors-sol, sur la maternité et le deuil sans nous donner les clés pour tout comprendre. Mais c’est peut-être là son principal atout !
Note : 14/20