10 mars 2012
Oslo, 31 août
Cette histoire d’un jeune trentenaire en cure de désintoxication évite le piège de la sensiblerie et de l’apitoiement de la réinsertion.
Avec une caméra aérienne, proche des visages et des corps, la mise en scène fluide nous livre un film très cruel et fondamentalement triste.
Le sentiment de perdition que ressent le personnage est renforcé par le côté lisse et trop clean de la ville d’Oslo et le désœuvrement d’une certaine jeunesse dorée.
Volontairement non spectaculaire, cette production à fleur de peau ne laisse pas indifférent.
Un grand moment de cinéma, triste et cruel.
Note : 15/20
Je suis d’accord : un film à l’atmosphère assez étrange, qui rend bien l’état d’esprit dans lequel se trouve le personnage principal.