Une famille italienne
En dehors du plaisir de retrouver la belle langue italienne sur fond de belles lumières méditerranéennes, cette radiographie mélancolique d’une famille élargie est malheureusement caricaturale et maladroite.
On reconnait la pâte des comédies italiennes néo-réalistes des années 70 et 80, mais la sauce ne prend pas.
Probablement par une absence de mise en scène originale, malgré une caméra virevoltante et aérienne, on reste en effet dans des conventions où chacun son tour vient donner sa réplique sans véritable lien. Les dialogues restent très inégaux et parfois enfoncent des portes ouvertes.
A noter avec émotion, la présence de Stéfania Sandrelli, icône du cinéma italien des années 60 et70, qui a joué avec Bernardo Bertolucci, Ettore Scola en passant par Luigi Comencini, Mocky et Jean-Pierre Melville.
Même si les acteurs, notamment les femmes, sont à la hauteur, et de très belles scènes de repas et de chants, on reste sur sa faim avec l’impression d’attendre quelque chose… qui ne vient pas.
Malgré de belles interprétations, une comédie dramatique assez noire, caricaturale et prévisible.
Note : 14/20.