Wonder wheel
Comme chaque année, on assiste à une livraison régulière d’un nouveau film de Woody Allen, avec toujours une certaine curiosité parfois déçue, parfois récompensée.
Cette année Wonder Wheel se démarque par une référence classique au cinéma hollywoodien avec une image vintage pittoresque, mais on retrouve un scénario classique pour une intrigue sombre d’amours croisées.
Souvent traitées chez Allen, ces amours croisées se démarquent ici par un portrait de femme terriblement séduisant, interprété par Kate Winslet au jeu profond qui se bonifie en vieillissant et un James Belushi émouvant.
Toujours très bavard, on a l’impression parfois d’entendre Woody Allen lui-même déclamer, le film émeut néanmoins par des dialogues mélodieux qui donne de la profondeur dans un contexte des années 50 où la vie quotidienne n’était pas forcément rose.
Un mélodrame élégant et anxiogène formellement réussi par son univers visuel, son portait de femme et sa théatralisation, un peu moins par son scénario. Il manque juste une étincelle !
Note : 14/20