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Cette fresque guerrière repose sur un malentendu. C’est à la fois un film sur la férocité guerrière sans aucune nuance, les envahisseurs russes sont tous décrits comme des hommes sans cervelles et brutaux, et le personnage improbable et sans nuance, consultant d’une ONG, interprété par Bérénince Bejo qui recueille un jeune orphelin de la guerre.
Cette juxtaposition rend le film bancale et empêche l’émotion en modifiant les codes cinématographiques et la perception du conflit.
Film long, bien construit, et avec un gros budget, mais on ressort de sa projection ko par sa noirceur et son manque d’espoir.
On s’aperçoit alors qu’on n’en retient aucun message fort, à part des éléments anecdotiques voire une fin moralisatrice.
On regrette le passage à la tragédie d’un metteur à scène qui a fait de la comédie un art presque universel. Et on espère un rebond !
Note : 12/20
