12 years a slave
Le metteur en scène martèle que les Etats-Unis n’ont pas réglé leurs problèmes avec l’esclavage et c’est un metteur en scène originaire des Antilles (la Barbade) mais de nationalité anglaise qui signe ici cette histoire incroyable d’un enlèvement d’un citoyen libre du nord vendu à des propriétaires terriens en Louisiane.
Avec de gros moyens, ce film décrit avec réalisme la descente aux enfers d’un homme qui tente de résister aux conditions de vie que subissent les esclaves noirs du sud.
La violence est ici non spectaculaire et le film tente de rendre justice à ces victimes anonymes.
Cependant, le film reste conventionnel dans sa structure, surtout son interprétation, par son premier rôle, trop en retrait pour ressentir le désespoir et une mise en scène qui empêche une véritable réflexion sur l’esclavage.
Enfin la fin, conventionnelle et incongrue ajoute un sentiment de malaise à ce drame traité comme un fait-divers, il y manque réellement le souffle de l’histoire.
Une narration laborieuse pour un film formaté.
Note : 12/20