Moonrise Kingdom
On retrouve dans cette dernière production la patte esthétique de Wes Anderson avec ses cadres originaux, ses couleurs, son ambiance particulière où cette fois les enfants jouent les adultes, et à l’inverse les grands se comportent comme de grands enfants immatures.
Frôlant parfois la caricature et la dérision, le film a souvent des moments de poésies et de nostalgie de l’enfance soulignés par sa manière de filmer dans des décors étranges et avec de longs plans-séquences.
Proche de la fable et du conte pour enfant, le film s’essouffle dans sa seconde partie pour déboucher sur une fin improbable et triste.
Un scénario burlesque pour un film décalé et bien fait, mais qui sera vite oublié.
Note : 13/20