Chanson douce
Ceux qui ont lu le roman homonyme de Leïla Slimani, prix Goncourt 2016 trouveront ici une adaptation glaçante très réussie.
Avec une tension progressive et croissante, le film repose sur l’interprétation incroyable de Karine Viard, la fameuse babysitteuse au comportement de plus en plus emblématique, malsain et schizophrène.
Ce portrait de femme fracturée, comme l’affiche du film et la réalité de sa solitude est aussi une peinture au vitriol de notre société.
Point fort de cette adaptation le glissement vers la déchirure se fait dans la douceur et la bonne ambiance familiale !
On sort sonné de la séance, pas de leçon de morale dans ce film à la description sèche et efficace.
Note 14/20.