Drive
Sélectionné et primé à Cannes, ce polar américain rappelle Tarantino et son héros Clint Eastwood, période western solitaire.
La ville de Los Angeles est filmée de manière impersonnelle, froide et plutôt de nuit. Très stylisé, le film démarre lentement, on redoute une bluette, mais la tension monte progressivement pour exploser, un peu comme dans le film « History of Violence » de David Cronenberg.
L’acteur plutôt à l’aise dans ce rôle, frêle et taciturne ne dit qu’une dizaine de phrases sur l’ensemble du film, de longs silences jalonnent le film où finalement les courses de voiture sont peu fréquentes.
Malheureusement le scénario reste le gros point faible du film, finalement sans surprise (un comble puisqu’il a eu le prix du scénario à Cannes !) et l’intrigue manque de rythme et de rebondissement.
Enfin la fin bâclée laisse un goût amer, dommage !
Les belles images d’une ville de nuit ne suffisent pas à faire un bon polar. Une déception !
Note : 12/20
On est emporté par le début, très réussi. Certes la suite n’apporte pas grand chose de nouveau au polar US classique. Quelques scène ultra violentes à ne pas mettre devant tous les yeux.