Under the silver lake
Ce faux thriller mais vrai comédie déjantée parait au début très surprenante, la ville de Los Angles est la véritable personne du film, plein d’allégories et de références filmiques que les puristes pourront aisément retrouver.
Même si le film démarre sur les chapeaux de roue, avec une intrigue ténue et plutôt bien vue, le temps joue un mauvais tour à l’ensemble avec une déliquescence de l’intrigue qui se perd dans les méandres de la provocation, de fausses pistes, de l’insignifiance, de l’humour vulgaire et des phantasmes à 2 balles.
Seul Andrew Garfield sort son épingle du jeu par une interprétation attachante et décalée. Une véritable allégorie du mauvais goût, mais sans une once d’humour pendant plus de 2H !
On a présenté ce film comme étant celui d’une génération, on est d’accord, en ce sens le réalisateur réussit à nous décrire une réalité vulgaire et proche du … vide.
Une comédie acide trop longue pour une histoire insignifiante et vulgaire.
Note : 12/20