The guilty
Ce thriller venu du Danemark dont on dit que c’est une premier film est un huis-clos terriblement efficace grâce à une écriture précise, un sens du rythme, un scénario à tiroir et une description ambivalente des personnages.
Mais sa réussite vient aussi de l’usage du hors-champ (ce que l’on ne voit pas à l’écran, mais devine) amplifié par un travail sonore, les bruitages et ambiances absolument époustouflant.
L’interprète Jakob Cedergren filmé en gros plan, parfois en très gros plan est au service de dialogues fins et intelligents mettant en exergue les angoisses, les sensibilités et les manques du personnage.
Comment tourner un long métrage dans un bureau de 4 mètres sur 3, la nuit avec un seul personnage, une ligne de téléphone et nous tenir en haleine pendant 1 heure 25 ?
La réponse est ici bouleversante bien au-delà de l’exercice de style.
C’est la très grande force du cinéma. Une très grande réussite !
Note : 17/20