Katie says goodbye
Ce procès de l’honnêteté et du rêve dans une Amérique de l’Arizona est austère, âpre et cruel.
Le cinéma indépendant américain révèle quelques pépites, et cette Katie en fait partie.
Porté par l’actrice anglaise Olivia Cooke, au jeu fin et sensible, le film est irradié par sa présence et son honnêteté déconcertante.
La mise en scène classique de Wayne Roberts touche par ce qu’on le sent sincère avec ses personnages et de magnifiques gros plans de visage montrent les gens délaissés sur le bord de la route du rêve américain.
On attend avec impatience les deux autres volets de la trilogie imaginée par Wayne Roberts.
Un portrait de femme lumineux, juste et bouleversant, malheureusement mal distribué en France. Une très bonne surprise.
Note : 16/20