Que dios nos pardone
Dans ce polar intriguant et original, l’auteur casse les codes, en mettant en scène deux policiers hors classe, un bègue et un fort en gueule qui font équipe et à la recherche d’un tueur de … vieilles dames que l’on découvre assez vite.
Avec une écriture très efficace, le malaise s’installe dans les bas-fonds poisseux de Madrid et nous tient en haleine jusqu’au bout, grâce à une mise en scène au cordeau, jouant avec la lumière, la chaleur, la musique et des seconds rôles que l’on prend le temps de découvrir.
On savoure les ruptures de narration, les scènes crues et les interprétations surprenantes et attachantes.
Des personnages ambigües dans un Madrid poisseux pour un polar très maitrisé et tendu loin des clichés touristiques. On a aimé ! Probablement le polar de l’été.
Note : 15/20