La colère d’un homme patient
Entre polar et western, cette production espagnole semble directement sortie d’un studio américain par ses paysages et banlieues croulant sous la chaleur, ses gueules et sa violence à la Peckinpah ou des frères Coen.
Tourné en 16 mm, le résultat donne une image granulée et fiévreuse comme son récit qui nous balade entre deux personnages, un qui sort de prison et un autre, sorti de nulle part.
La vengeance devient une obsession minutieuse fidèlement interprétée par une mise en scène sans esbroufe voire intimiste qui rend les personnages authentiques.
Un road movie original à la fois tendu et décalé.
Note : 14/20.