Réparer les vivants
Ce qui caractérise ce drame est la maitrise de la mise en scène que Katell Quillévéré nous offre permettant aux acteurs un jeu riche et onirique, loin d’un mélo larmoyant.
On sort sonné de cette projection, portrait clinique mais aussi plein d’humanité d’une vie qui disparait d’un corps pour réapparaître dans un autre.
La distribution hétérogène est au service de personnages simples rassemblés à l’occasion d’un événement extra-ordinaire autour d’un organe qui est aussi le symbole des sentiments et de l’amour.
Au-delà de son aspect médical, le film est une sincère balade lyrique apaisante nous faisant réfléchir sur la transmission et la générosité. Pas du luxe de nos jours.
Note : 16/20.