The neon demon
Cet exercice de style glacial comme un magazine de mode haut de gamme est esthétiquement réussi mais complètement vide de sens.
Voulant critiquer la société du spectacle et la violence de la mode et du mannequinat, l’auteur s’emmêle dans un récit métaphorique abscons qui dessert les très belles images et rend le film plus qu’indigeste.
Seule la musique de Cliff Martinez avec ses sonorités électro-exotiques sauve du naufrage.
Monté en épingle par une presse trop consensuelle pour être sincère, on se demande vraiment en quoi cette production est novatrice, si ce n’est qu’elle est le reflet assez fidèle d’une société schizophrène et finalement très laide.
On pourra passer son chemin car le délire visuel cache un vide abyssal.
Note : 11/20.