Asphalte
Un astronaute américain habillé d’un t-shirt de l’OM mange du couscous avec une mère algérienne dans une cité d’une banlieue française.
Voila en exemple, une des scènes cocasses de ce récit atypique, surréaliste, plein d’humour et de mélancolie.
Avec une économie de moyens et de dialogues qui renforce la dérision, nous suivons trois récits, des personnages qui se croisent, ou pas, dans un cadre lugubre qui devient une espèce d’agora humaine ou les solitudes se croisent. Une comédie profondément touchante comme un vieil album photo dont on tourne les pages.
Les interprétations sont dans le même registre, avec une mention particulière pour le jeune Jules Benchetrit cherchant l’amitié de Isabelle Huppert, cette dernière interprétant une actrice en déroute dans une scène culte de répétition d’une pièce de théâtre.
Asphalte, le rêve et la poésie obligatoire !
Note : 16/20.