My little princess
Pour ceux qui ont connu le début des années 70, ces photographies sulfureuses de petite fille outrageusement maquillée nous rappellent une époque effervescente où de nombreux tabous tombaient.
Mise en scène aujourd’hui par cette même petite fille qui règle ses comptes avec sa mère, la réussite est au rendez-vous malgré quelques longueurs du scénario. Traiter de ce sujet à la limite de l’art, où se mêlent érotisme et inceste était casse-gueule, mais il faut reconnaitre que les choix de mise en scène, les lumières, la distance nécessaire, les interprétations de la jeune Anamaria et surtout de Isabelle Huppert en mère abusive font de cette fable morale une réussite.
Un espèce de film inclassable, décadent et lucide en même temps.
Note : 14/20