Pater
Jouant sur l’ambiguité entre fiction et réalité, Alain Cavalier tente ici de nous intéresser à un sujet improbable en jouant sur ses relations avec l’acteur tel un père avec son fils.
Entreprise louable, mais on a du mal à comprendre et à accrocher en absence de scénario ou tout simplement de projet clair.
On assiste en effet à un pseudo débat sans aucune logique, d’un intérêt douteux et très mal filmé.
On est très loin de Thérèse, et la déception est à la hauteur de l’intérêt attendu.
On assiste en tout cas à une panne sèche d’inspiration si ce n’est se complaire dans une espèce d’autosatisfaction égocentrique et narcissique.
Note : 9/20
Je suis globalement d’accord, mais je trouve la note très dure. C’est un petit film sympathique dans lequel on tourne, certes, assez vite en rond, car le sujet principal – limiter le salaire maximal – ne tient pas la distance. Mal filmé, forcément puisque Cavalier travaille comme ça depuis 20 ans, avec une simple petite caméra vidéo, et que donc, il est difficile de faire mieux. Il ne cherche d’ailleurs pas à faire mieux. C’est son style, assez foutraque, mais pas désagréable.