Tristesse club
Film à sketch plutôt que road-movie, le récit de ce premier long-métrage de Vincent Mariette apparait discontinu et accumule une succession de scènes sans lien direct entre elles.
On pense parfois au Buffet froid de Blier, sans ses dialogues ciselés, et Wes Anderson pour son délire visuel, mais le scénario faible et l’intrigue sans grande originalité brident l’émotion par des baisses de rythme et des scènes qui tombent à plat.
A cheval entre burlesque et drame, il reste néanmoins une tentative de film absurde teintée de mélancolie, principalement porté par un Vincent Macaigne lunaire et touchant.
Un film simple, débordant d’idées mais manquant d’émotion. On attend le prochain.
Note : 13/20