Abus de faiblesse
Mettant en scène ses drames personnels, sans céder à l’autobiographie, Catherine Breillat réalise ici un film froid et distant qui met mal à l’aise.
Mais trop de scènes répétitives laisse le spectateur à quai qui ne voit ni comprend le moteur de la manipulation.
De plus, le jeu de Isabelle Huppert, très en forme et convaincante met à mal celui de son conjoint qui n’arrive pas à tenir la rampe et reste dans une interprétation hasardeuse, et peu crédible.
Seule la scène finale avec la famille réunie qui cherche à comprendre, apporte une substance concrète à la manipulation.
Un film étrange, froid et partiellement réussi.
Note : 12/20.